Le CEO de la firme Polypus et spécialiste de la transformation des entreprises, Bertrand Caron, porte son regard sur les initiatives innovantes des organisations destinées à faire évoluer leur modèle d’activité. Ce mois-ci, focus sur la démarche de co-construction.
« La meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer », cette citation d’Abraham Lincoln a pris tout son sens ce 20 janvier 2025, jour de la 60ème investiture présidentielle américaine de l’histoire. C’est en effet dans un contexte politique et économique mondial complexe, que nous entamons cette nouvelle année.
La France n’est pas épargnée, mais quoi de mieux que l’incertitude et la nécessité de se prendre en main, pour réussir à tracer un avenir positif et collaboratif ?
Accepter la transformation des savoirs
Imaginez un espace bienveillant en perpétuel mouvement, où chacun est au service des autres, où le réseautage est naturel et où le business se régénère. Utopique ? Non, nous avons l’avons appelé le Récif, et il est le fondement de la co-construction qui sera vitale pour aborder les prochains mois.
Co-construire pour répondre à ses enjeux, c’est accepter la transformation des savoirs : chacun doit accepter de se laisser influencer au contact des autres.
« Cette opération implique des compromis, de l’ouverture et de la créativité »
– Bertrand Caron, CEO de Polypus
La diversité des perspectives permet de creuser une question, de la regarder sous des angles différents, de confronter des a priori et des cultures particulières. Cette opération implique des compromis, de l’ouverture et de la créativité. Elle doit également être soutenue par un processus transparent et rigoureux.
Le succès par l’exemple
C’est avec cette approche, que le groupe Firalp, 3000 collaborateurs, s’est lancé en 2024 dans un processus de co-construction, au service de ses enjeux de sécurité au travail. Un programme collaboratif de neuf mois, fédérant salariés, partenaires et start-ups innovantes.
Ancré avec des besoins concrets, accessibles et mesurables, le défi a été remporté et les résultats partagés à leur écosystème. Et si oser la co-construction en 2025, ce n’était pas tout simplement l’opportunité de permettre à la sociabilité et à l’intelligence collective, de faire leur grand retour dans nos entreprises et organisations ?
Nous en avons tant besoin, alors osez !
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